Résumé
Ce texte s'inscrit dans le continuum d'une réflexion engagée à partir de la fin des années 2000, à partir de trois questionnements quasi simultanés et qui se sont croisés : le premier concernant la participation à un "bilan de la recherche en éducation de 1960 à 2005" à propos de l'évolution des idées dans le champ de la recherche sur l'évaluation, le second posant la question d'une dimension épistémologique de l'évaluation en éducation, le troisième accompagnant les préoccupations d'un "groupe de travail sur la RVAE" sur la pertinence et les fondements de la validation. En effet, l'idée de réfléchir sur la "validation des acquis de l'expérience" comme nouvelle forme d'évaluation et, par conséquent, comme production de nouveaux savoirs sur l'expérience et sur la compétence s'est peu à peu imposée. Les apports de plusieurs disciplines, reliées par la didactique professionnelle et les travaux comme ceux de Pastré et de Mayen, notamment, ayant contribué à développer une hypothèse de connaissance des processus de la RVAE, rien n'empêche de s'intéresser, aujourd'hui, à un questionnement épistémologique de l'évaluation de ces processus et de leurs effets. (...)