Abstract
L'ingénieur de la formation est de plus en plus confronté à la nécessité de générer un impact. En témoignent l'abondante littérature sur l'évaluation du retour sur l'investissement en formation et le souci de plus en plus présent de démontrer, aux entreprises réticentes à former, les gains de productivité qu'elles peuvent anticiper. En témoigne aussi le désir maintes fois exprimé des organisations syndicales et communautaires de faire en sorte que la formation débouche sur l'action, qu'elles soit individuelle ou collective. La pluspart du temps, la formation n'est pas une fin en soi, mais un moyen de générer un impact. Cette situation n'est pas sans poser d'importants défis à l'ingénierie de la formation. Si celle-ci se préoccupe de plus en plus du transfert des apprentissages, ne doit-elle pas aller au-delà et contribuer à structurer un environnement qui soit plus favorable à une performance qui s'inscrit vers la finalité poursuivie tant par l'individu que son organisatio ? (...)