Abstract
Le contexte de cet écrit se place dans le cadre d’une formation d’ingénieurs. Cette dernière, délivrée en initial sur trois ans après un bac+2 interroge l’équipe pédagogique sur la façon d’aider les étudiants à construire leur projet scolaire et professionnel. Des temps de mise en situation ont été pensés sous la forme d’exercices/projets se déroulant sur plusieurs jours à différents moments de la scolarité, permettant alors une oscillation entre des temps d’apprentissage "classique" et des instants inspirés d’une pédagogie active. Permettre aux étudiants d’éprouver par eux-mêmes certaines choses avant leur départ en stage et capitaliser sur ce vécu pendant la formation a très vite soulevé la question des compétences et la façon dont les étudiants pouvaient valoriser ces dernières. Simultanément, se dessinait la place de l’accompagnement : les enseignants venant aider à construire du sens sur la formation, en lien avec la personnalité et la projection professionnelle de chaque étudiant. Le dispositif mis en place couvre les trois années de formation d’ingénieur et a été appelé PPE (Projet Professionnel Etudiant). Nous avons observé ici la première action du dispositif positionné sur le premier semestre de la première année. Ce temps fort consiste à échanger avec les apprenants sur leur vécu, les aider à modéliser ce dernier et mettre en relation les différentes formes d’apprentissage. Cette étape permettait à l’apprenant d’exprimer ses attentes et de construire avec l’équipe enseignante un plan d’actions visant à consolider son projet. (...)