Abstract
L’écrit, comme le montrent très clairement J. Crignon et M. Guigue (2006, p.117), sert fréquemment à conclure de nombreux dispositifs de formation. Pour certains, cette écriture s’effectue en fin de stage, en vue de finaliser une expérience, de rendre compte d’une action et d’échanger à son propos : ce sont souvent des rapports de stage ou comptes-rendus d’expériences. Pour d’autres, cette écriture se fait pendant l’action : ce sont plutôt des mémoires professionnels rédigés au cours "de dispositifs professionnalisés, irrigués, nourris, alimentés par une activité de terrain" (G. Leclercq, 2006, p. 11). Ces écrits, témoins de la professionnalisation émergente de futurs professionnels, sont accompagnés au cours d’un processus qui s’effectue le plus souvent dans l’intimité de l’interaction des protagonistes. (...)